Le masque Goli
Patrimoine culturel ivoirien, le goli est un masque sacré accompagné d’une danse dans la communauté Baoulé (centre du pays) et chez les Wan/Gouro de Kounanhiri (centre ouest du pays). Les Wan qui font partie du groupe ethnique Gouro sont les précurseurs de la danse goli dans la région.
Selon eux, le goli imite le dragon lorsqu’il danse afin de manifester un esprit qui l’habite provisoirement. De plus, que la personne qui le porte subit inconsciemment ses gestes brusques et répétés.
Le nom du masque est donné à certaines personnes soit pour les protéger ou soit pour pérenniser le kom aux fins d’une succession familiale. Si le porteur du nom venait à tomber malade, on doit sacrifier un animal (poulet, moutons) au masque goli afin que la personne recouvre la santé.
Autrefois très sacré, le goli ne faisait son apparition que pour des cérémonies spéciales : funérailles de chefs, des initiés et des dépositaires du masque au cours desquels des sacrifices sont faits pour conjurer le mauvais sort qui pourraient atteindre le village.
Aujourd’hui, le goli est devenue un spectacle d’une journée qui implique tout le village, pouvant se danser lors de divertissement de tout genres. Néanmoins, la sacralisation du masque a été conservée car avant les prestation du masque, il lui est offert un poulet et une bouteille de liqueur.
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