Remèdes créoles : les menstruations
Dans les campagnes antillaises, autour de la plus humble case comme dans le jardin créole, hérité des traditions Caraïbe, Africaines, Indiennes et Chinoises, on observe toujours des végétaux cultivés pour leurs vertus médicinales et employés avec succès.
Il est temps de se soigner avec nos rimèd razié comme nos ancêtres dans la mesure du possible, bien évidemment.
Les règles douloureuses
Au moment des règles, l’utérus doit se contracter pour évacuer le sang et les fragments de muqueuse qui constituent les règles. Il se contracte sous l’effet de substances libérées dans le sang et qui passent dans les artères de l’utérus : les prostaglandines.
Le phénomène d’inflammation menstruelle peut être lié à un déséquilibre hormonal (fréquent lors de l’installation des premiers cycles) ou à une pathologie plus sévère comme l’endométriose. Qui malheureusement touche de nombreuses antillaises suite à l’empoisonnement au chlordécone.
–Absinthe: une semaine avant la date présumée des règles, boire quotidiennement deux tasses de l’infusion de 5g de sommités fleuries par litre d’eau.
–Cannelle: Boire une infusion de l’écorce à 30 g/l deux fois par jour
–Gros Thym: Malgré l’absence d’éléments pharmacologiques précis, l’absence de toxicité du gros thym permet de le conseiller dans cette indication car elle est reconnue dans toute la Caraïbe.
Utiliser l’infusion de la plante entière à 30 g/l, à raison d’une tasse trois fois par jour pendant les deux premiers jours de la période mesntruelle.
–Herbe-Soleil: Boire trois tasses par jour d’une infusion des feuilles à 30 g/l
–Matricaire : Boire quotidiennement 3 tasses de l’infusion à 20 g/l de la plante entière séchée.
–Menthe Glaciale : Boire en trois fois dans la journée une infusion préparée avec une poignée de tiges feuillées pour trois verres d’eau.
Source:
-100 plantes médicinales de la Caraïbe de Jean-Louis Longuefosse
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