Le Chant d’Achille
Madeline Miller
Roman, Historique
Parution en 2015
“Ce ne sont encore que des enfants : Patrocle est aussi chétif et maladroit qu’Achille est solaire, puissant, promis par sa déesse de mère à la gloire des immortels. En grandissant côte à côte, l’amitié surgit entre ces deux êtres si dissemblables. Indéfectible.
Quand, à l’appel du roi Agamemnon, les deux jeunes princes se joignent au siège de Troie, la sagesse de l’un et la colère de l’autre pourraient bien faire dévier le cours de la guerre… Au risque de faire mentir l’Olympe et ses oracles.”
Mon avis
Nous connaissons tous la grande histoire de ce héro de la mythologie grecque, mais dans ce roman c’est Patrocle qui mène la narration. En effet, c’est à travers son ressenti qu’on suit ses aventures liées à cette grande épopée. Leur enfance a la cour du roi Pelée, leur adolescence auprès de Chiron, le centaure, qui les initia aux arts de la guerre ainsi que leur participation a la fameuse guerre de Troie auprès d’Agamemnon et d’Ulysse le rusé.
Ce roman tranche parfaitement l’image que la plupart des gens se font du demi dieu au talon vulnérable. Vaillant combattant, fier, à la beauté androgyne qui vit une relation enflammée avec Patrocle. Cette relation épiée par le regard réprobateur de sa mère néréide Thétis, fait de ce roman une lyrique envoûtante.
Cette forme moderne de vulgarisation (que les puristes ne m’en veulent pas…) apporte une renaissance à ces héros mythiques, et nous rabiboche avec la mythologie grecque.
Roman ayant reçu l’Orange Prize 2012 en Angleterre.
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