Nègre blanc
Jean-Marc Pasquet
Roman
Parution en 1999
“Tu es Niilanti, l’affranchi, le vengeur de l’espoir, celui pour qui l’obscurité perd un peu de sa nuit, tu portes en toi tes germes de l’inexorable repousse, le pollen des grands arbres, ta pugnacité de l’innocence. Tu es le bras d’une vengeance, tu jouis de ta foi qu’ont en toi tes amis… Mes amis ? Ceux qui ne m’ont pas trahi sont morts”. C’est par ces mots que Niilanti, le métis déraciné, égaré dans la violence urbaine d’Abidjan, prend conscience de l’héritage qui lui échoit : devenir un des plus puissants sorciers contemporains d’une Afrique millénaire.“
Mon avis
Nomade, Niilanti habite entre la Côte-d’Ivoire et le Ghana. Métis, il a quitté l’Europe à la recherche de ses racines et vit d’affaires plus ou moins illicites. Une de ces affaires – une transaction de diamants – fait basculer soudainement son existence dans une course poursuite. Son comparse est égorgé sous ses yeux et Niilanti doit fuir.
C’est le début d’un cavale, entre les quartiers chauds d’Abidjan, la lagune et la forêt pleine de mystères, il va devoir puiser dans ses propres ressources afin de se connecter avec l’Invisible. En effet, la violence, la sauvagerie, l’amour, l’amitié et la haine vont le cheminer vers la connaissance de soi afin de devenir un puissant sorcier.
Ce roman d’aventures au cœur d’une Afrique mythique déborde d’énergie, de couleurs et d’imagination. Il y a, dans cette histoire envoûtante et pleine de rebondissements, une furie d’action et de mystères.
Nègre blanc se lit comme un roman policier et offre les impressions d’un voyage initiatique. Comme un rêve hallucinogène par les plantes initiatiques de continent.
Laissez un commentaire