Rue des syriens
Raphaël Confiant
Roman
Parution en 2013
“Wadi stationnait aux pieds du Christ-roi, tenant d’une main une valise fatiguée, de l’autre un journal avec lequel il tentait de se protéger de la férocité du soleil tropical. Tout autour s’agitaient marchandes de légumes, débardeurs, djobeurs poussant leurs charrettes à bras hétéroclites, chauffeurs de taxi-pays qui jargouinaient sans arrêt dans une langue pour lui incompréhensible. Il s’étonnait qu’ils fussent pour la plupart d’un noir d’ébène, hormis quelques visages couleur de miel. Soudain, un gamin rieur le tira par la manche : “La Syrie, tu vas fondre sur toi-même, oui! Ha-ha-ha!”»
À partir de la fin du XIXe siècle, des centaines de milliers d’habitants issus des pays du Levant émigrèrent en Amérique du Sud et dans l’archipel des Antilles. Ils furent désignés sous le nom générique de «Syriens».
Wadi, qui débarque à Fort-de-France en 1920, est l’un d’eux…”
Mon avis
Ce livre relate la nouvelle vie de Wadi à la Martinique. En effet, il raconte avec humour ses péripéties et bien évidemment son amour avec Fanette une négresse avec un caractère bien trempé. L’histoire nous fait découvrir de manière captivante la vie à l’époque au centre ville de Fort de France.
Les relations entre les “syriens”, les djobeurs, les indiens, les mulâtres , les vendeuses de légumes…. L’auteur a réussi à me faire plonger dans cet univers avec nostalgie, bien que j’en sois originaire. J’ai pu mieux comprendre la solidarité des “syriens” et comment ils se sont bien implantés au centre ville.
Le pauvre Wadi a eu du mal à trouver sa place, entre l’apprentissage du créole, des nouveaux codes sociaux et l’adaptation à un nouveau régime alimentaire. Grâce au récit fluide et captivant, nous vivons ceci à travers lui en se disant que s’adapter à la Martinique relève du grand parcours de combattant.
Ce livre est une pépite que vous devez absolument lire pour mieux découvrir ou redécouvrir la Martinique.
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Nonm ni bon drama osi
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Merci @nunyadzila pour le glow up de ma grenouille makrel
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Je suis heureuse de vous annoncer la sortie prochaine (01 octobre) de mon deuxième roman Sen déyè Djab aux éditions @jets_dencre 🥳.
Dans un délire humoristique, philosophique, sarcastique et initiatique j`ai voulu retranscrire la bible Martiniquaise.
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Disponible en librairie.
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Oui oui, c’est bien cela, vous avez bien lu ! Après 3 histoires insensées, il est temps de prendre un autre cap. Celui de l’Amour et non de la perdition. Que nos esprits corrompus par le vice puissent retrouver un peu de sensibilité au romantisme. C’est à cause de notre comportement impie que le zouk a disparu (é man paré ba kankan-an s`il le faut) car l’Amour est devenu une blague.
Et je n`aime pas le sucre dans mon thé. Merci
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À tous les serpentins et serpentines, nou pa fou. Sé yo ki pa sav !
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Lawonn est un cercle qui invite à la réflexion et au partage de connaissance. Tel un mouvement, rien n`est figé tout doit circuler/changer pour évoluer.
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Lundi 30/09 : l`arc en ciel et conclusion
Uniquement en story (+story à la une lawonn)
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C`est avec le cœur lourd que je vous annonce la fin de la rubrique du vendredi. Depuis plus de 4 ans, je publiai un témoignage qui nous plongeait dans les mystères du monde invisible.
Cette idée a émergé lors du confinement où il était difficile de nous rapprocher de nos grands-parents afin qu`ils nous baillent leur histoire d`enfance. C`était aussi un moyen de ne pas vous sentir seul face à certaines manifestations. É wi zot pa fou...bon bagay ka fèt.
Ma plus belle victoire est que beaucoup d`entre vous ont découvert par cette rubrique leur don de famille. Certains s`évertuent à cohabiter avec sans pour autant le renier, d`autres se sont initiés même en songe, sé sa ki bel.
Qui sait si je reçois de nouveaux témoignages, j`en publierai de temps en temps.
Anlot Soley
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